Avec le système actuel, les infirmiers diplômés d’État ne facturent pas tout le temps tous leurs soins. Par exemple, les infirmiers ont la possibilité de vacciner leurs patients, mais ne facturent pas cette prestation ou très peu. Dès lors, les infirmiers libéraux sont montés au front contre l’actuel système de facturation. Voici ce qu’il faut savoir sur cette affaire.
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Tout travail mérite salaire
Cette affaire des infirmiers libéraux vient confirmer le principe selon lequel tout travail mérite salaire. De plus, le secteur de la médecine est celui où les praticiens consacrent le plus d’heures pour les visites ou les consultations habituelles. Aujourd’hui, les infirmiers libéraux de la région PACA ont l’impression de travailler dans le bénévolat. C’est surtout le constat dressé par l’URPS des infirmières de la région qui estiment que la règle selon laquelle l’infirmier ne peut facturer que deux actes lors d’une visite chez un patient n’est pas adaptée au cadre d’exécution du travail. Aujourd’hui, dans les différentes prises en charge réalisées par les infirmières, on peut dire que la vaccination fait partie des actes principaux, surtout en période hivernale. Concernant les vaccinations, notamment hors période de grippe, l’infirmier oublie souvent d’établir une ordonnance.
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Surveiller la prise de médicaments
Selon l’URPS, à travers un sondage, la plupart des infirmiers ne facturent pas certaines prestations. Ce qui représente un certain manque à gagner, bien que difficilement calculable. Dans la plupart des cas, les infirmiers se retrouvent dans l’incapacité de facturer les vaccinations via Izyfact, car ils font partie des forfaits de soins proposés. Le constat est le même pour les traitements par voie orale, notamment la surveillance de la prise de médicaments. En effet, c’est un travail qui n’est pas vraiment reconnu, mais qui pourrait être facturé à 4 euros. Cependant, il faudra faire attention à ce que le pilulier soit bien utilisé.
Le passage au forfait journalier
Bien que la gestion de cette situation soit totalement transparente, il faudrait qu’on aboutisse à un forfait journalier. Environ 59% des infirmiers sondés estiment que certaines taches telles que les demandes de renouvellement ou la vérification des dates de péremption devraient être valorisées encore plus. En effet, rien ne les oblige à faire tout ça, mais il s’agit d’une question qui touche plus l’éthique que les autres questions. De plus, la surveillance est une tâche qui permet, dans la plupart des cas, de sauver des vies.
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